Centrès se trouve dans la région de ce que l'on appelait autrefois les Ségalas, (pays du seigle), région pauvre opposée au Fromental, (pays du blé de l'Aquitaine).
Au XIXe se mit en place la fabrication de la chaux, utilisée comme amendement des sols, à partir du charbon de Carmaux et des calcaires de l'Aquitaine. Puis la création des voies ferrées Carmaux-Rodez et Capdenac-Rodez en facilita le transport à travers tout le pays.
Grace au chaulage, le seigle et la lande reculèrent au profit de céréales plus nobles; blé, maïs, orge, mais aussi du trèfle qui permit le développement de l'élevage.
La vigne, par contre disparut, détruite par l'oïdium et le phylloxéra.
La fin du XIXe siècle et le début du suivant furent aussi une période d'intense émigration vers les grandes villes comme Paris ou Marseille, mais aussi aux Amériques, principalement vers les pays d'Amérique du Sud. Il y a par exemple, en Argentine, la ville de Pigüe fondée par des Aveyronnais qui est toujours constituée par une majorité de leurs descendants. Un habitant de Centrès au moins, Pierre Sèverin Rey émigré en Colombie, y fit fortune. Son petit-fils, qui a séjourné longtemps aux U.S.A. avant de revenir dans son pays a découvert ce site, et a récemment pris contact avec la Municipalité pour retrouver ses racines.
![]() | 18 Décembre 1871 - Le comte Raymond de Toulouse-Lautrec dit "Le Prince Noir", grand-père du peintre Henri de Toulouse-Lautrec, quitte au petit matin le château du Bosc avec son garde-chasse. Celui-ci étant très enrhumé, le comte lui conseilla de rentrer chez lui et de se faire un bon vin chaud. A la nuit, les chiens sont rentrés seuls et l'on ne savait pas en quel endroit le chercher. Seul le petit Henri ne cessait de dire: "Il faut chercher bon papa dans les ravins du Viaur", et c'est là en effet que l'on retrouva son corps deux ou trois jours plus tard. |
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