Toulouse-Lautrec à 8 ans

Ce musée qui s'il n'a pas la richesse de celui d'Albi, mais il faut rappeler que celui-ci fut créé avec le don des œuvres que fit sa mère après son décès, n'en est pas moins le complément nécessaire parce qu'il apporte un éclairage utile sur l'enfance et la vie familiale du peintre, qui n'était pas que le noceur tourmenté que l'on s'est plu à décrire.

et à 14 ans

Henri de Toulouse-Lautrec nait en 1864 à Albi dans l'hôtel familial de Bosc. Vers 1872, sa famille s'installe à Paris et il entre au Lycée Fontanes (Condorcet). Pendant ce séjour à Paris, Henri fréquente l'atelier d'un ami de son père, le peintre animalier René Princeteau qui sera son premier maître.       En 1874 la famille retourne à Albi ou sa mère assistée de précepteurs conduira ses études.

Sa chambre d'enfant

Un coin du musée ...

En 1878, puis en 1879, après deux chutes, Toulouse-Lautrec souffrant d'une maladie osseuse, restera définitivement handicapé. Devant renoncer à ses sports favoris, la chasse et l'équitation, il se consacre désormais au dessin et à la peinture. En 1881 sur les conseils de Princeteau, il entrera aux Beaux-Arts. Il fréquentera l'atelier de Bonnat, puis celui de Cormon ou il rencontrera Van Gogh et Emile Bernard, créateur de l'école de Pont-Aven.

Puis attiré par l'art nouveau, il sera influencé par les impressionistes et Degas. Après plusieurs domiciles, il s'installera dans un atelier, à Monmartre ou fervent de la vie nocturne et ami de Bruant, il y peindra quelques unes de ses œuvres les plus connues. Peintre de génie, il produisit de nombreuses estampes et lithographies. Il fut aussi un caricaturiste et un affichiste de talent créant un style révolutionnaire pour la publicité.

... et un autre.

Le Comte Raymond dit le "Prince Noir", son grand-père

En 1897, il s'installe rue Frochot dans un nouvel atelier. Sa production est alors considérable. Il expose au Salon des Indépendants, à Londres et à Bruxelles. Mais l'abus de la boisson et des plaisirs auxquels il s'adonne pour oublier sa disgrace, tout autant que son travail acharné, ruinent sa santé. Et c'est quatre ans plus tard, en 1901, que revenu trouver refuge auprès de sa mère, au château de Malromé, il décèdera le 9 Septembre, entouré des siens.

Dessins dans l'orangerie

      Vous découvrirez au château du Bosc, une autre face de celui qui fut l'un des plus grand artiste de son époque et qui le reste de la nôtre.

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